Stabilisation des marchés financiers et nouveau représentant des employeurs au sein du Conseil de fondation

Thomas Egger a été élu au Conseil de fondation de la CPS pour succéder à Beat Grossenbacher. L’ambiance sur les marchés financiers avait été plombée à la suite des annonces du gouvernement américain sur les droits de douane, mais les rendements ont maintenant retrouvé des niveaux positifs. Lors de son atelier d’été, la CPS a examiné et discuté différents modèles de retraite flexibles.

Arrivée de Thomas Egger au sein du Conseil de fondation

Lors de l’atelier d’été, la SSR, fondatrice, a élu Thomas Egger, le nouveau directeur Finances SSR, comme représentant des employeurs au sein du Conseil de fondation de la CPS, avec effet au 1er juin 2025. Il remplace Beat Grossenbacher, qui prend sa retraite fin juin 2025. Thomas Egger dispose d’une bonne expérience de la prévoyance professionnelle puisqu’il a siégé au sein du conseil de fondation d’une caisse de pension dans le cadre de ses activités antérieures. Tobias Bossard, le président du Conseil de fondation, lui a souhaité la bienvenue et s’est réjoui de cette collaboration.

Affaiblissement, puis reprise des marchés financiers

Après le coup de froid de ce printemps, provoqué par les annonces tarifaires du gouvernement américain, les marchés financiers se sont redressés et stabilisés ces dernières semaines. Les obligations détenues par la CPS dégagent de légers rendements. La performance des actions suisses est remarquable et se situe autour de 10 %. Les actions Monde progressent de 1 % grâce à la couverture de change. L’immobilier suisse bénéficie de la baisse des taux d’intérêt et affiche une performance d’environ 4 %. Fin mai, le rendement total de la CPS s’élevait à 1,5 % et son taux de couverture était estimé à environ 108 %.

Modèles de retraite flexibles

L’an dernier, Thomas Schönbächler, président de la Direction de la caisse de pension du canton de Zurich (BVK), avait exposé les modèles de retraite proposés par son institution. Cette année, deux autres spécialistes ont donné aperçu des aménagements possibles dans la prévoyance professionnelle. Jean Netzer, expert en prévoyance professionnelle chez Aon Suisse SA, a présenté différentes possibilités de flexibilisation dans le cadre des dispositions légales. Eliane Albisser, directrice de PK-Netz, le réseau CP proche des syndicats, a quant à elle exprimé les réserves de son organisation à l’égard d’une flexibilisation trop importante du deuxième pilier. Après une discussion animée, le Conseil de fondation a chargé la Gérance d’élaborer d’ici au second semestre des propositions d’ajustement concrètes.

Coûts d'intérêts en primauté des cotisations

En amont de la réunion, l’expert en prévoyance professionnelle a été chargé d’examiner  la situation des bénéficiaires de rentes de la CPS par rapport à celle des assuré.es actif.ves. Lors de l’atelier, il a expliqué comment la performance générée ces dernières années par la CPS a été utilisée pour couvrir les coûts d'intérêts et pour constituer des réserves. Il a montré que l’ensemble des destinataires en primauté des cotisations - c’est-à-dire  les assuré.es actif.ves et les bénéficiaires de rentes de retraite - affichent un rapport comparable entre la performance générée et les coûts d'intérêts à couvrir.

Dates de versement en 2026

Les dates de versement des capitaux et des rentes en 2026 peuvent être consultées sur le site web de la CPS dans la rubrique Documents. Les capitaux comprennent l’avoir de retraite, la prestation de libre passage, les versements anticipés dans le cadre de l’encouragement à la propriété du logement et après un divorce.